“Les technologies immersives, comme la réalité virtuelle, renforcent la création de l’écosystème local”
EXPLIQUE Tomás Iriondo, PDG de Clúster GAIA, l'Association des industries de la connaissance et des technologies appliquées.
Dans le cadre de l’inauguration du Laboratoire de Réalité Virtuelle de l’Université Ean et Virtual4, Tomás Iriondo nous a expliqué les grandes vertus et apports de ce nouveau VRLab de l’Ean pour renforcer l’écosystème des technologies immersives comme la réalité virtuelle en Colombie. De GAIA, Tomás promeut l’innovation collaborative pour la formation et la mise en œuvre de solutions compétitives à l’échelle mondiale, basées sur la connaissance et la technologie exclusive. Selon ses propres termes :
Ces infrastructures avancées (Virtual Reality Lab by Ean et Virtual4) permettent le développement de contenus numériques au service des personnes. Elles permettent également à toutes les informations et contenus numériques d’accompagner les personnes et de leur permettre d’expérimenter et de ressentir l’utilisation de ces concepts, avec la connaissance de ces processus et d’intérioriser ce que nous appelons les aptitudes et les compétences afin de mieux développer leur activité professionnelle.
[...] Ce sont des technologies au service des personnes qui leur permettent de grandir et de se développer personnellement ou professionnellement, en garantissant l'internalisation de ces concepts, de ces processus, pour leur croissance.
Par conséquent, cela s’applique très bien dans un environnement éducatif, mais aussi dans des environnements de travail, où les gens peuvent vraiment être accompagnés dans l’exercice de leur activité au moyen d’un système, d’une assistance, qui complète leurs connaissances et les aide à prendre des décisions d’une manière beaucoup plus agile, plus précise et moins risquée. Il s’agit de technologies au service des personnes qui leur permettent de grandir et de se développer personnellement ou professionnellement, en garantissant l’internalisation de ces concepts, de ces processus, pour leur croissance.
Prenons un exemple : je pourrais visualiser virtuellement des formules mathématiques, où chacun de ces composants pourrait être un actif physique virtualisé. Je pourrais voir comment ils se combinent et quelle réaction cette combinaison génère. Je me souviendrais alors de ce théorème, de cette formule, parce que j’aurais éprouvé cette sensation. Cela permettrait aux gens, au lieu de mémoriser une séquence […], et aux enfants en particulier, de mieux intérioriser tous les concepts que nous leur appliquons.
Une autre opportunité est la capacité de visualiser et de monétiser les éléments éthérés de notre écosystème. Qu’est-ce que cela signifie ? Que nous pourrions donner un visage physique à des concepts que nous ne comprenons pas aujourd’hui, tels qu’un atome, un électron, une puce, un bit. Il s’agit donc d’éléments qui aideraient les enfants, dans le cadre de leur plan d’éducation, à acquérir des connaissances et des compétences.
[...] nous pourrions donner un visage physique à des concepts que nous ne comprenons pas aujourd'hui, tels qu'un atome, un électron, une puce, un bit.
En revanche, si l’on veut voir comment cela peut s’appliquer dans un environnement professionnel, on peut penser à quelque chose d’aussi simple qu’une relation commerciale client-fournisseur. J’écoute un client me dire ce qu’il attend de moi ; le client définit un ensemble de spécifications que je transcris en un concept par le biais de la réalité virtuelle. Ce concept est ce que l’on appelle dans le jargon technique un « jumeau numérique ». Et ce que je fais, c’est restituer ce jumeau numérique au client pour qu’il valide si ce que j’interprète correspond bien à ses besoins. Une fois qu’il a visualisé le jumeau numérique et vu sa fonctionnalité, il apporte des contributions et écarte les éléments de son comportement qu’il n’aime pas et apporte des corrections à cette proposition.